Patrice Duhamel et Jean-Claude Roméra.

Chers tous,

Je suis impardonnable ! je dois avouer que si je n'ai publié aucun article ces dernières semaines (mois) ce n'est nullement à cause d'un manque de temps. J'avais tout bonnement oublié que j'ai un blog à renseigner et des lecteurs avides de News. Cela dit, je vous assure que je pense tout de même à vous. Ce disant, ôtez de votre jolie tête, l'idée que je vous aime d'amour. Au vrai, j'adore uniquement ceux qui aiment mes livres. C'est un sentiment mercantile, je le concède, mais que voulez-vous c'est ainsi, je ne puis le réprimer d'autant que le consumérisme m'offre l'avantage d'engranger quelques subsides, secourables. Ne vous emballez point et n'imaginez pas que je m'engraisse. Si, un peu quand même, à cause de l'âge. La vie d'écrivain est dure et ne rapporte, au mieux quelques éloges, au pire une somme d'indifférence difficile à digérer et encore moins à placer. Pour tout dire, force est de reconnaître que j'ai la tête ailleurs. je suppose que vous aimeriez savoir où. Ma tête est nulle part ! bande de malotrus; vous n'avez toujours pas compris que je travaille pour vous ? Oui mesdames, messieurs, je bosse à votre profit. J'écris un nouveau roman, que dis-je un chef-d'oeuvre, un de plus me direz-vous. Oui n'en déplaise au récipiendaire du prix Goncourt; un chef-d'oeuvre ! un de plus (ça me fait tellement du bien) Les mauvaises langues diront "Comment sait-il, a l'avance si son livre sera un chef-d'oeuvre" Vous êtes bouchés ou quoi ? Je ne sais rien faire d'autre et c'est pourquoi, vous le comprendrez aisément, je demeure modeste. Je vous en dirai plus une autre fois. Un chef d'oeuvre vous dis-je. J'aime tellement me faire mousser, que de la bière, je  suis passé au champagne. Certes l'alccol tue, mais peu m'importe, de toute façon cela se terminera par une mise en bière. A la vôtre et à la prochaine. Bise.